Version PDF du communiqué Montréal, le 16 août 2012 – La Coalition québécoise sur la problématique du poids (Coalition Poids) invite les partis politiques à s’engager pour le retour de l’apprentissage des compétences culinaires dans les écoles, dans un effort supplémentaire pour contrer l’épidémie d’obésité. « Les compétences culinaires favorisent une saine alimentation en permettant aux jeunes d’être moins dépendants des produits transformés riches en sucre, sel et gras », explique Suzie Pellerin, directrice de la Coalition Poids. Elle rappelle du même souffle que les gens qui cuisinent régulièrement consomment moins de restauration rapide et atteignent davantage les recommandations nutritionnelles. « Malgré l’enthousiasme débordant et l’expertise d’organismes à but non lucratif, le manque de ressources limite l’accès à ces initiatives pour l’ensemble des jeunes du Québec. Dans cette optique, les divers partis doivent s’engager à réintégrer le savoir-faire culinaire dans les écoles du Québec et à mieux soutenir les initiatives des organismes qui contribuent à une meilleure alimentation des adultes de demain », a déclaré Suzie Pellerin, directrice de la Coalition Poids. La Coalition Poids était accompagnée de deux représentants du Consortium jeunesse de la terre à la table, qui regroupe trois organismes travaillant quotidiennement à revaloriser la cuisine, à transmettre le plaisir de bien manger et à outiller les jeunes pour favoriser leur autonomie alimentaire. Martine Carrière des Ateliers cinq épices et Julie Cantoro de La Tablée des Chefs ont présenté les activités complémentaires et synergiques de ce consortium, qui inclut également l’organisme Jeunes pousses. « Par la découverte et l’expérimentation, les jeunes développent leur curiosité et leur intérêt envers la saine alimentation. Ils apprennent également à apprécier bien s’alimenter, et ce, tout en s’amusant », explique Mme Carrière. « Lorsque les jeunes grandissent, ils deviennent progressivement responsables de leur alimentation. Leur savoir-faire culinaire devient alors essentiel pour leur permettre d’être plus autonomes et de faire des choix alimentaires plus judicieux », ajoute Mme Cantoro. « L’industrie alimentaire accentue l’attrait pour la nourriture transformée en perpétuant le mythe selon lequel cuisiner est une corvée, une tâche compliquée qui prend trop du temps. Certains parents n’ont aussi plus le temps ni même les habiletés culinaires suffisantes pour transmettre les notions nécessaires à leurs enfants. C’est pourquoi une formation de base en cuisine offerte à l’école est nécessaire pour bon nombre de jeunes », conclut Suzie Pellerin. Pour consulter la fiche sommaire et la vidéo produite sur ce sujet, cliquez ici. Pour en savoir plus sur le Consortium jeunesse de la terre à la table, cliquez ici.
- 30 -