L’activité physique est essentielle au développement du plein potentiel des jeunes, tant sur le plan de la santé physique et mentale qu’au niveau social et cognitif1. À l’inverse, la sédentarité est un facteur de risque pour plusieurs maladies chroniques et l'obésité2.
La pandémie de la COVID-19 a eu des répercussions négatives sur l’activité physique des jeunes3.
Au Québec, en 2020, plus de la moitié des adolescents et adolescentes ont diminué leur niveau d’activité physique4.
L’activité physique se positionne comme une alliée incontournable pour l’ensemble de l’équipe-école.
Les études démontrent qu’elle améliore les performances scolaires en favorisant la capacité d’attention, la mémoire et un meilleur comportement en classe1,5-9. De plus, l’activité physique permettrait d’accroitre le sentiment d’appartenance à l’école1.
Toutefois, l’ensemble de ces bienfaits dépend de la qualité des périodes d’activités physiques (fréquence, durée, nature, contexte et intensité).
Favoriser le temps actif à l’école est une démarche fondamentale pour rejoindre l’ensemble des jeunes, sans discrimination, et leur permettre d’acquérir les habiletés nécessaires à l’adoption d’un mode de vie sain et actif.
L’école doit offrir un maximum d’occasions aux élèves de faire des activités physiques qui leur plaisent. Différentes opportunités sont à la portée des écoles pour développer une culture scolaire en ce sens10 :
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Les cours d’éducation physique et à la santé permettent le développement des habiletés motrices, la découverte de nouvelles activités et un sentiment d’appartenance à l’école, en plus d’être un moment clé de temps actifs. De plus, ils favorisent un mode de vie physiquement actif à l’âge adulte11.
Il importe donc de valoriser le temps consacré aux cours d’éducation physique et à la santé, autant pour la santé et le bien-être que la réussite scolaire des jeunes.
Pour ce faire, il est nécessaire de modifier les directives concernant ces cours afin qu’un temps minimal obligatoire soit fixé à 60 minutes par semaine au préscolaire, 120 minutes par semaine au primaire et 300 minutes par cycle de 9 jours au secondaire. Cette obligation permettra d’éviter les disparités entre les milieux et d’harmoniser les pratiques.
Près de 7 jeunes du Québec sur 10 sont d’avis que le cours d'éducation physique et à la santé influence positivement leur pratique d'activités physiques en dehors de l'école.
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Des expériences négatives associées à la stigmatisation à l’égard du poids dans un contexte d’activité physique pendant l’enfance et l’adolescence, peuvent avoir des effets persistants à l’âge adulte et entrainer des comportements d’évitement et de retrait face à la pratique d’activité physique.
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Pour une école en faveur d'un mode de vie physiquement actif.