Hautement promus, constamment à rabais et plus accessibles que les choix sains, les aliments et boissons ultra-transformés occupent une place démesurée dans l’assiette de la population. Au Québec, près de la moitié des calories consommées provient d’aliments ultra-transformés et la consommation de fruits et légumes demeure insuffisante1.
Le milieu scientifique est unanime : une alimentation de mauvaise qualité contribue au développement de plusieurs maladies chroniques.
La perte des compétences alimentaires et culinaires et un mode de vie axé sur la rapidité contribuent à ce portrait. Cependant, notre environnement défavorable à une saine alimentation est aussi un important contributeur.
Les aliments ultra-transformés et riches en sucre, sel et gras saturés abondent et font l’objet d’un marketing incessant, alors que les options saines ne sont pas toujours accessibles.
De plus, la qualité de l’information transmise au consommateur par l’emballage des produits alimentaires crée une cacophonie alimentaire où il est difficile de faire des choix éclairés.
En mars 2024, un sondage, réalisé par la firme Léger pour le compte de l'Association pour la santé publique du Québec, à mesurer l’acceptabilité sociale, les perceptions et les préférences de la population quant aux politiques alimentaires dans différentes institutions publiques.
Les résultats indiquent un engouement marqué pour une offre alimentaire enrichie en légumes dans les institutions québécoises et l'élimination des options alimentaires considérées comme malsaines. Pour en savoir plus, consulter le rapport complet ici.
Mieux encadrer le marketing sur les emballages.
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